En fonction de la vitesse maximale du vent soutenu (moyenné sur une minute), les perturbations tropicales seront classées
dans différentes catégories :
- si cette vitesse est inférieure à 63 km/h, on parle de dépression tropicale ;
- il s’agit d’une tempête tropicale quand cette vitesse se situe entre 63 et 118 km/h ; c’est à ce stade que
l’on baptise le phénomène ;
- à partir de 119 km/h, le météore peut porter différentes appellations en fonction du bassin dans lequel il se développe :
- ouragan dans les Caraïbes
- cyclone à la Réunion
- typhon dans le nord-ouest de l'Océan Pacifique.
Les cyclones tropicaux peuvent s’étendre sur des centaines de kilomètres et s’accompagner de vents destructeurs, de pluies
torrentielles et parfois de tornades. L’échelle de Saffir-Simpson les classe suivant cinq niveaux d'intensité correspondant
à des intervalles de vitesses de vents.
Les conséquences d’un cyclone tropical et les dégâts attendus ne dépendent pas que de la vitesse du vent. D’autres facteurs tels
que la vitesse de déplacement du phénomène, la durée des vents forts et le cumul des pluies au moment de l’atterrage, les brusques
variations de direction et d’intensité, la structure (étendue et intensité, par exemple) du phénomène jouent aussi un rôle crucial
sur l'impact de ce météore sur les populations.