Phénomènes remarquables vus du ciel
Rina et Philippe dans l'Atlantique
Image du 29/09/2023 à 12h00 UTC - GOES-16

Image du satellite GOES-16, le 29/09/2023 à 12 h UTC : au large des Caraïbes, deux tempêtes tropicales sont en cours. Prénommées Philippe et Rina, elles font monter à dix-huit le compte provisoire de phénomènes cycloniques nommés cette année dans l'Atlantique Nord. Distants de seulement 900 km, ces deux phénomènes peuvent être amenés à interagir et s'influencer l'un l'autre. On parlerait alors d'effet Fujiwara du nom d'un météorologue japonais du début du vingtième siècle.
Image du 28/09/2023 à 04h25 UTC
AQUA
Image du satellite AQUA, le 28/09/2023 à 04 h 25 UTC : le printemps pointe au sud de l'Australie et la barre des 20 °C a été dépassée à Melbourne. La neige résiduelle recouvrant les Alpes australiennes n'est plus qu'un détail du haut de l'image. Sur l'océan, des stratocumulus prospèrent au sein de conditions anticycloniques et se frayent un chemin autour de l'île de Tasmanie. En altitude, des cirrus pâles sont visibles tels une chevelure argentée. C'est la conséquence d'ondes atmosphériques générées lorsque le vent d'ouest franchit le relief, et qui se propagent en altitude.
AQUA
Image du satellite AQUA, le 28/09/2023 à 04 h 25 UTC : le printemps pointe au sud de l'Australie et la barre des 20 °C a été dépassée à Melbourne. La neige résiduelle recouvrant les Alpes australiennes n'est plus qu'un détail du haut de l'image. Sur l'océan, des stratocumulus prospèrent au sein de conditions anticycloniques et se frayent un chemin autour de l'île de Tasmanie. En altitude, des cirrus pâles sont visibles tels une chevelure argentée. C'est la conséquence d'ondes atmosphériques générées lorsque le vent d'ouest franchit le relief, et qui se propagent en altitude.
Image du 27/09/2023 à 09h00 UTC
METEOSAT-11
Image du satellite METEOSAT-11, le 27/09/2023 à 9 h UTC : du point de vue du satellite européen volant à 36 000 km au-dessus du Gabon, la tempête Agnes ressemble à une crosse. D'un point de vue météorologique, c'est une bombe ou cyclogenèse explosive. Bénéficiant d'un environnement favorable, le minimum s'est creusé de 30 hPa en 24 h. Elle s'accompagne de pluies et vents forts sur les îles Britanniques, avec des rafales dépassant 100 km/h sur les côtes sud de l'Irlande. Dans le même temps, une partie de la France est sous le soleil et la chaleur avec parfois plus de 30 °C au sud du pays.
METEOSAT-11
Image du satellite METEOSAT-11, le 27/09/2023 à 9 h UTC : du point de vue du satellite européen volant à 36 000 km au-dessus du Gabon, la tempête Agnes ressemble à une crosse. D'un point de vue météorologique, c'est une bombe ou cyclogenèse explosive. Bénéficiant d'un environnement favorable, le minimum s'est creusé de 30 hPa en 24 h. Elle s'accompagne de pluies et vents forts sur les îles Britanniques, avec des rafales dépassant 100 km/h sur les côtes sud de l'Irlande. Dans le même temps, une partie de la France est sous le soleil et la chaleur avec parfois plus de 30 °C au sud du pays.
Image du 25/09/2023 à 18h00 UTC
MULTISAT
Composition d'images des satellites GOES-16 et GOES-18, le 25/09/2023 à 18 h UTC : on distingue sur cette image une grande partie du continent nord-américain. À gauche, une dépression entraîne un bel enroulement nuageux sur le Pacifique, percutant la côte Ouest avec vents et pluies soutenus. Sur l'est du Canada, la teinte grise des fumées denses serpente sur des milliers de kilomètres de l'Arctique au Québec. Le dernier bilan officiel évoque plus de 17 000 000 hectares brulés cette année au Canada, six fois plus que la normale, l'équivalent d'un tiers de la France métropolitaine.
MULTISAT
Composition d'images des satellites GOES-16 et GOES-18, le 25/09/2023 à 18 h UTC : on distingue sur cette image une grande partie du continent nord-américain. À gauche, une dépression entraîne un bel enroulement nuageux sur le Pacifique, percutant la côte Ouest avec vents et pluies soutenus. Sur l'est du Canada, la teinte grise des fumées denses serpente sur des milliers de kilomètres de l'Arctique au Québec. Le dernier bilan officiel évoque plus de 17 000 000 hectares brulés cette année au Canada, six fois plus que la normale, l'équivalent d'un tiers de la France métropolitaine.