Actualités du monde satellitaire et de la météorologie spatiale

Le Centre de météorologie spatiale reçoit du 16 au 19 mai la réunion internationale GODEX-NWP


Le Centre de météorologie spatiale reçoit du 16 au 19 mai la réunion internationale GODEX-NWP

Groupe GODEX-NWP. Les représentants français sont Hervé Bénichou (DIROP/COMPAS), Pascal Brunel (DIROP/CMS/R&D) et Jean-François Mahfouf (CNRM/GMAP/OBS). Photo : Météo-France/CMS


Publié le 17/05/2017 à 10h48 (heure de Paris)

GODEX (Global Observation Data Exchange) regroupe les services météorologiques, les agences spatiales et l'Organisation météorologique mondiale (OMM) et favorise les échanges, depuis de nombreuses années, entre les producteurs et les utilisateurs de données météorologiques, principalement pour les besoins de la prévision numérique.
Il résulte de la fusion de deux anciens groupes de travail : NAEDEX (échanges entre Amérique du Nord et Europe) et APSDEU (échanges entre Amérique, Asie et Pacifique).
GODEX, composé d'une trentaine de scientifiques spécialistes de l’assimilation des données dans les modèles de prévision numérique ou experts en télédétection, se réunit à Lannion cette année faisant suite à la dernière édition d’octobre 2015 à Montréal.
Les pays représentés cette année sont le Royaume-Uni, la Corée, l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, l’Australie, la Chine, le Japon, l’Inde et la France.
GODEX recense les données utilisées ou qui seront d’un intérêt dans le futur pour améliorer la prévision du temps, émet des recommandations et transmet ses besoins à l’OMM, qui coordonne notamment l’activité des satellites météorologiques à travers le monde.

Apport de l’observation satellitaire à la prévision du temps

La qualité des prévisions issues des modèles numériques dépend de plusieurs facteurs, et en particulier de la qualité de leur état initial, pour les variables météorologiques fondamentales que sont la pression, la température, le contenu en vapeur d’eau, ainsi que les composantes du vent. Les observations satellitaires ont une importance primordiale pour constituer cet état initial de l’atmosphère. Dans la modèle numérique français Arpège qui couvre toute la surface et l’atmosphère terrestre, plus de 90 % des données d’observation sont d’origine satellitaire et elles sont en augmentation d’un facteur 30 sur depuis l’an 2000. Les autres systèmes d’observations in situ dites « conventionnelles » (radiosondages, stations de surface, bouées...) sont restés en nombre à peu près constant sur la période. Seules les données de vent et de température fournies par l’aviation commerciale sont en augmentation.
Les données satellitaires proviennent d’instruments embarqués sur les satellites géostationnaires et défilants (ou en orbite polaire) européens, américains, japonais, chinois, etc.