Meteo-spatiale.frhttp://www.meteo-spatiale.fr/Météorologie satellitaire : images en temps quasi-réel, images événementielles, actualités© Météo-France60Météorologiefr METEO-SPATIALE.FR http://www.meteo-spatiale.fr/img/logo-meteo-spatiale.gif http://www.meteo-spatiale.fr/Sat, 27 Apr 2024 12:29:05 +0200L'Islande, entre nuages bas et glace de mer Météorologie - SUOMI-NPPhttp://www.meteo-spatiale.fr/src/images_evenementielles.php?id=17586129
Le 25/04/2024 à 13h06 UTC - SUOMI-NPP - Image du satellite SUOMI-NPP, le 25/04/2024 à 13 h 06 UTC : au nord de l'Islande, un petit vortex cyclonique s'est formé le long de la côte malgré des conditions plutôt anticycloniques. Cette spirale de nuage bas ne présente aucun enjeu particulier si ce n'est une nébulosité importante qui déborde sur la moitié nord de l'île. Une plaque de nuages bas, des stratus, est également visible à l'ouest du pays de la glace et du feu. Elle se confond avec les méandres dessinés par la glace de mer bordant les côtes du Groenland. ]]>
Fri, 26 Apr 2024 16:40:02 +0200
Beau temps sur la perle du Pacifique Météorologie - SENTINEL-2http://www.meteo-spatiale.fr/src/images_evenementielles.php?id=17586029
Le 24/04/2024 à 20h30 UTC - SENTINEL-2 - Image du satellite SENTINEL-2, le 24/04/2024 à 20 h 30 UTC : en Polynésie Française, l'archipel de la Société se compose de plusieurs groupes d'îles dont Bora-Bora fait partie. D'une superficie de 38 km², l'île est entourée d'un lagon ainsi que d'une barrière de corail ce qui est caractéristique des îles coralliennes. Sur l'image, le ciel ensoleillé, parsemé de quelques cumulus projetant leurs ombres sur l'océan Pacifique, nous permet de contempler les couleurs intenses composant l'atoll. ]]>
Thu, 25 Apr 2024 16:32:01 +0200
Tonnerre sur l'Amérique du Sud Météorologie - GOES-16http://www.meteo-spatiale.fr/src/images_evenementielles.php?id=17585929
Le 24/04/2024 à 12h00 UTC - GOES-16 - Image du satellite GOES-16, le 24/04/2024 à 12 h UTC : alors que le jour vient de se lever sur le continent sud-américain, de violents orages éclatent sur la Bolivie et le Paraguay. Bien que ces régions soient coutumières de ces cellules orageuses reconnaissables à leur aspect 'boule de coton', ce type de phénomène n'en apporte pas moins régulièrement de la grosse grêle et des fortes rafales. Plus au sud, le ciel clair révèle les eaux saumâtres du Rio de la Plata, vaste estuaire dans lequel se déversent les fleuves Paraná et Uruguay. ]]>
Wed, 24 Apr 2024 15:48:02 +0200
Perturbations jumelles sur le Nord Pacifique Météorologie - GOES-18http://www.meteo-spatiale.fr/src/images_evenementielles.php?id=17585829
Le 23/04/2024 à 02h00 UTC - GOES-18 - Image du satellite GOES-18, le 23/04/2024 à 02 h 00 UTC : tel deux yeux globuleux, ces dépressions du Nord Pacifique ont quelque chose d'hypnotisant. Elles n'ont pourtant rien d'inhabituel en ces lieux, près de l'arc insulaire des Aléoutiennes. Les spirales nuageuses sont la conséquence de la force de Coriolis induite par la rotation de la Terre. En effet, aux moyennes latitudes, dans l'hémisphère nord, le vent tourne toujours dans le sens antihoraire autour des dépressions, dessinant des escargots nuageux aux formes répétitives. Leur sens est inversé dans l'hémisphère sud. ]]>
Tue, 23 Apr 2024 16:08:01 +0200
Conditions automnales anticycloniques au sud de l'Australie Météorologie - TERRAhttp://www.meteo-spatiale.fr/src/images_evenementielles.php?id=17585729
Le 21/04/2024 à 23h30 UTC - TERRA - Image du satellite TERRA, le 21/04/2024 à 23 h 30 UTC : l'État de Victoria se trouve au sud-est de l'Australie. Située par 38° S, sa capitale Melbourne bénéficie de conditions tempérées donnant à la campagne une couleur verte près la mer. Plus sombres sont les forêts peuplant notamment les Alpes australiennes, une chaîne montagneuse qui s'étend de Melbourne à Canberra, la capitale nationale. En cette journée calme, des grisailles tardent à se dissiper dans certaines vallées et se mêlent parfois à une fumée grise produite par des feux de forêt. ]]>
Mon, 22 Apr 2024 16:40:03 +0200
Averses sur le nord-est du pays. Météorologie - MULTISAThttp://www.meteo-spatiale.fr/src/images_evenementielles.php?id=17585629
Le 21/04/2024 à 12h00 UTC - MULTISAT - Image du satellite METEOSAT10, le 21/04/2024 à 12h00 UTC : En altitude, une petite goutte froide est positionnée sur le nord-est du pays tandis que des hautes valeur de pression sont installées sur l'ouest de l'Irlande. Ces deux centres d'action dirigent un flux de nord sur le territoire. Des averses descendent dans ce flux arrosant un grand quart nord-est du pays. Elles donnent des chutes de neige à basse altitude sur les reliefs. ]]>
Sun, 21 Apr 2024 15:24:02 +0200
Près de 60 ans de météorologie spatiale !Météorologie - actualitéhttp://www.meteo-spatiale.fr/src/actualites.php?id=225
Le 11/05/2020 à 12h10 - Le 1er avril 1960, la NASA lance le tout premier satellite dédié à l’observation de la planète Terre ! Baptisé TIROS-1, ce satellite est le premier succès du programme américain «Television Infrared Observation Satellite». A cette époque, la conquête spatiale entre les deux super-puissances de la Guerre Froide bat son plein. Tout s’accélère très vite et chacun se démène pour être le premier à réussir un nouvel exploit dans la lutte pour l’espace. Pour rappel, à peine quelques années plus tôt, le 4 octobre 1957, l’ex-Union Soviétique réussit à placer en orbite Spoutnik-1, dont le célèbre "bip" marque le début de l'ère spatiale. Même si les premières tentatives des États-Unis pour observer l’atmosphère de la Terre depuis l'espace débutent au début des années 1950, il faut attendre 1959 pour que la première expérience soit un succès avec le satellite Explorer VII. Ce petit satellite a ainsi permis de recueillir de précieuses données sur l’environnement spatial de la Terre, notamment d’étudier son bilan radiatif. C’est un premier jalon qui est rapidement suivi par un programme plus ambitieux permettant d’étudier l’atmosphère terrestre en détail. C’est ainsi qu’il y a près de 60 ans, un lanceur Thor, prédécesseur des célèbres fusées Delta (qui seront en service jusqu’en 2018) décolle avec succès de la base de lancement de Cap Canaveral (Floride). A son bord, le fameux satellite TIROS-1 attend sa libération en orbite basse. Quelques heures plus tard, ce petit satellite de moins de 130 kilogrammes se retrouve ainsi en orbite héliosynchrone à près de 730 kilomètres d’altitude. Le même jour, il transmet ses première données : une image floue de bandes épaisses et d'amas de nuages au-dessus des États-Unis. Quelques jours plus tard, de nouvelles images révèlent un typhon à environ 1 600 kilomètres de l'Australie. Grâce à ses deux caméras de télévision, il permet aux météorologues d’observer pour la première fois depuis l’espace les vastes structures atmosphériques qui les préoccupent depuis des décennies. Il transmet ces informations de manière régulière en communiquant avec deux stations de commande et d'acquisition de données. Quand il est à leur portée, il décharge jusqu’à 32 images à la fois. Les images sont ensuite enregistrées sur un film 35 mm pour en faire des tirages. Malgré une courte durée de vie de 78 jours, TIROS-1 renvoie plus de 19 000 images utilisables, prouvant au monde entier l'intérêt des satellites d'observation météorologique et ouvrant la voie aux systèmes météorologiques du futur. Il sera suivi d’une dizaine de satellites TIROS expérimentaux, lancés entre 1960 et 1965 avec un taux de succès de 100%, remarquable pour l'époque.]]>
Mon, 18 May 2020 10:13:01 +0200
Goes-17 trône au-dessus de l'océan Pacifique Météorologie - actualitéhttp://www.meteo-spatiale.fr/src/actualites.php?id=224
Le 20/04/2020 à 11h24 - C'est officiel : GOES-17 est maintenant opérationnel en tant que satellite GOES West de la NOAA (l'agence météorologique américaine). Ce satellite américain de nouvelle génération remplace son prédécesseur GOES-15. GOES-17 doit servir de principal satellite géostationnaire de la NOAA pour la détection et la surveillance des systèmes de tempêtes du Pacifique, du brouillard, des feux de forêt et d'autres phénomènes météorologiques qui affectent l'ouest des États-Unis, l'Amérique du Sud ainsi que le vaste océan Pacifique (notamment Hawaï). Cette dernière étape dans la mise en opérationnel de GOES-17 intervient exactement onze mois après que le satellite ait atteint son orbite géostationnaire à 36 000 kilomètres au-dessus de la Terre. Lancé le 1er mars 2018, GOES-17 est le deuxième satellite météorologique géostationnaire avancé de la NOAA ; c'est le frère jumeau de GOES-16 (également connu sous le nom de GOES East). Ensemble, les deux satellites fournissent des images visibles et infrarouges à haute résolution ainsi que des observations de la foudre sur plus de la moitié du globe - de la côte ouest de l'Afrique à la Nouvelle-Zélande, et de la proximité du cercle arctique au cercle antarctique. Malheureusement, GOES-17 rencontre quelques difficultés sur les systèmes de refroidissement de certains de ses instruments. Cela ne l'empêche pas de produire de belles images de notre planète.]]>
Mon, 20 Apr 2020 11:44:38 +0200
Lancement réussi pour Metop-C ! Météorologie - actualitéhttp://www.meteo-spatiale.fr/src/actualites.php?id=223
Le 20/04/2020 à 11h18 - « Attention, décompte final : 10…9…8…7…6…5…4…3…2…unité… top décollage ». Mercredi 7 novembre, à 1 h 47 (heure de Paris), la fusée Soyouz ST-B a mis en orbite les quatre tonnes de Metop-C à partir du Centre spatial guyanais de Kourou. Après 60 minutes de vol, Metop-C est entré en contact avec la station au sol australienne de Yatharagga. Un soulagement pour nos collègues du Centre de météorologie spatiale (CMS) et de la direction de la Recherche conviés pour l'occasion au quartier général d'Eumetsat à Darmstadt. Les dernières informations provenant de l'Agence spatiale européenne indiquent que tout est nominal et que le planning des actions après décollage est respecté. La manœuvre délicate de déploiement du panneau solaire de Metop-C s'est correctement déroulée. Durant les trois premiers jours, Metop-C est dans les mains de l'ESA puis son contrôle sera transféré à Eumetsat. Metop-C est le troisième et dernier satellite du programme Eumetsat polar system (EPS). Contrairement aux deux premiers exemplaires Metop-A et Metop-B, lancés depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan, respectivement le 19 octobre 2006 et le 19 septembre 2012, Metop-C a été lancé depuis le Port spatial de l'Europe en Guyane française. Il rejoint ses prédécesseurs sur l'orbite polaire héliosynchrone dite « du matin » à 817 km d'altitude (passage au nœud descendant aux environs de 9h30, heure solaire locale). Une fois déclaré opérationnel, Metop-C recueillera des informations essentielles pour les services météorologiques. Les satellites Metop fournissent des images à haute résolution spatiale, notamment sur les pôles qui sont invisibles pour les satellites géostationnaires. Leurs instruments de sondage sont capables de faire des mesures de température et d'humidité à travers toute l'épaisseur de l'atmosphère. Ce sont des données essentielles pour la prévision numérique et qui complètent les informations issues des radiosondages. Le radar embarqué permet de reconstituer des vents à 10 m au-dessus des océans, où les mesures conventionnelles sont rares. Enfin, les satellites Metop récoltent des données sur la qualité de l'air et la chimie de l'atmosphère. Avec Metop-C, la transition vers le programme futur EPS-SG (la seconde génération des satellites Metop) est assurée. EPS-SG est un programme de 6 satellites. Les instruments seront répartis sur deux plates-formes : La plate-forme A pour la mission d'imagerie et de sondage dont la charge utile comprend deux imageurs de nouvelle génération, un instrument de sondage dans les micro-ondes, Sentinel-5 pour la chimie atmosphérique et le successeur de IASI, l'interféromètre hyperspectral infrarouge ; La plate-forme B pour la mission micro-ondes (radar et imagerie) avec principalement des données d'observation de la surface des océans et des glaces de mer, des précipitations et de la phase des nuages. À noter que la charge utile des deux plates-formes comprend un instrument de sondage par radio-occultation (successeur de l'instrument GRAS actuellement en vol sur les satellites Metop) pour recueillir des données sur les couches supérieures de l'atmosphère. Le premier Metop-SG est prévu pour la fin 2022.]]>
Mon, 20 Apr 2020 11:20:00 +0200
Quand GOES-16 observe le futur satellite GOES-17 !Météorologie - actualitéhttp://www.meteo-spatiale.fr/src/actualites.php?id=222
Le 02/03/2018 à 10h44 - Le satellite GOES-S a été lancé avec succès cette nuit à 22 h 02 UTC depuis Cap Canaveral en Floride. Ce satellite sera baptisé GOES-17 une fois qu'il sera opérationnel et assurera la mission GOES-Ouest par 137° de longitude ouest. Il est de la même génération que GOES-16 qui assure la mission GOES-Est depuis décembre 2017. Ce sont les données du canal M2 de résolution 500 mètres qui ont permis à GOES-16 de capturer ces images du panache provoqué par le décollage du lanceur Atlas-V embarquant GOES-S. L'exploitation de ce nouveau satellite sera menée conjointement par les équipes du CMS et de la Polynésie Française. Ces deux satellites vont permettre d'une part le développement de nouveaux produits, et d'autre part la préparation au satellite MTG (Meteosat Troisième Génération). ]]>
Fri, 02 Mar 2018 13:31:20 +0100
Première image de NOAA-20Météorologie - actualitéhttp://www.meteo-spatiale.fr/src/actualites.php?id=219
Le 15/12/2017 à 13h45 - Vingt-cinq jours après son lancement (le 18 novembre), le premier satellite défilant du programme américain JPSS (Joint Polar Satellite System, fruit d'une collaboration entre la NASA et la NOAA) a délivré sa toute première image. Celle-ci est une 'true color' (vraies couleurs) issue du capteur VIIRS (Visible Infrared Imaging Radiometer Suite) analogue à celui du satellite Suomi-NPP. On y voit les importants feux de forêts qui continuent de sévir en Californie, détruisant plus de 95 000 hectares de végétation et forçant des milliers de personnes à quitter leurs habitations.]]>
Fri, 15 Dec 2017 14:14:31 +0100
GOES-16 observera les AmériquesMétéorologie - actualitéhttp://www.meteo-spatiale.fr/src/actualites.php?id=218
Le 02/06/2017 à 08h34 - La nouvelle était attendue avec impatience par les équipes du Centre de météorologie spatiale et les prévisionnistes d’Outre-Mer. Après plusieurs mois d’attente, la NOAA a annoncé jeudi 25 mai la future position du satellite GOES-R, devenu GOES-16 quand il a été déclaré « bon pour le service ». Lancé avec succès depuis la base de Cap Canaveral le samedi 19 novembre 2016, il a été placé en orbite géostationnaire à la longitude 105°W. L’incertitude planait : remplacera-t-il GOES-15 en 135°W (océan Pacifique) ou GOES-13 en 75°W (Amérique) ? C’est cette dernière option qui a été retenue. GOES-16 est progressivement déplacé vers l’est et atteindra sa position définitive en novembre. GOES-R est équipé de l'imageur ABI (Advanced Baseline Imager) qui permet d'observer la Terre dans 16 bandes spectrales différentes (contre 5 pour le satellite GOES-13 actuel), incluant deux canaux dans le visible (VIS), quatre canaux dans le proche infrarouge (NIR) et dix canaux dans l'infrarouge (IR). La résolution spatiale des images est comprise entre 500 m et 1 km pour les canaux VIS et entre 1 et 2 km pour les canaux NIR/IR. La fréquence temporelle des images est doublée, passant à 15 minutes. GOES-R est également doté de l'instrument GLM (Global Lightning Mapper) qui marque une innovation importante. Il s'agit, en effet, du premier imageur d'éclairs opérationnel sur un satellite géostationnaire. Dans un premier temps, les données seront reçues au CMS par EUMETCast (système de diffusion d’EUMETSAT) en mode dégradé puis à pleine résolution grâce à un système d’acquisition directe qui sera mis en place en 2018. Le CMS a débuté le développement des images et produits, dont bénéficieront la DIRAG et les utilisateurs de Métropole. Des jeux-tests seront mis à disposition dans les prochaines semaines. Le satellite suivant GOES-S, de même génération que GOES-16, dont le lancement est prévu au printemps 2018, sera opérationnel en position GOES-Ouest (135°W) après plusieurs mois de recette. Il couvrira alors le Pacifique central et oriental, incluant la Polynésie Française. En 2018, le CMS se préparera à ce nouveau changement. ]]>
Fri, 02 Jun 2017 10:45:27 +0200