Une nouvelle antenne installée au Centre de Météorologie Spatiale

Mise en place du râdome protégeant l'antenne de réception multi-missions et le bâtiment en cours de construction qui hébergera l'équipe R&D (photos : Météo-France/CMS)

Publié le 19/04/2012 à 15h12 (heure de Paris)

Dans le contexte de METEOSATMER, une nouvelle station de réception satellitaire vient d’être installée sur le site du CMS à Lannion. La pièce maîtresse de ce nouvel équipement est l’antenne bi-bandes (bandes L & X) qui permet un suivi des satellites défilants avec une grande précision. Tous les éléments électroniques et mécaniques de cette antenne sont sous atmosphère contrôlée pour se prémunir d’éventuels dommages causés par l’humidité. Le visiteur de passage sera frustré car ce bel ensemble est recouvert d’un radôme protecteur le protégeant des vents forts.
Les conditions météorologiques ce matin n’étaient pas optimales pour installer l’antenne puis le radôme sur le pylône mais la mobilisation des équipes du CMS a permis que le montage se déroule parfaitement.
Cet investissement permet de recevoir à la fois les satellites défilants actuels METOP (Europe), NOAA, NPP, TERRA, AQUA (USA), FY (Chine) mais aussi les futurs satellites américains du programme JPSS qui remplaceront à terme les satellites NOAA.


METEOSATMER, c’est :
· Une station d’acquisition de satellites météo-océanographiques.
mais aussi
· Un pôle scientifique et technique et une structure d’accueil, d’échanges et de formation.
· Une plate-forme de développement de produits innovants.

Le projet METEOSATMER est né de la volonté commune de Météo-France, de la région Bretagne, du Département des Côtes d’Armor et de la communauté d’agglomération de Lannion-Trégor, de reconnaître et de valoriser les activités du Centre de Météorologie Spatiale, présent à Lannion depuis bientôt 50 ans.
Cela se traduit par la mise en place de moyens renforcés, destinés à donner accès à de nouvelles capacités d’observation de la Terre depuis l’espace, au bénéfice de la communauté scientifique, que ce soit par l’acquisition des mesures des satellites de la dernière génération, ou par la réalisation de programmes d’observation spécifiques et la fourniture de données archivées.
Au-delà de la pure technique, METEOSATMER, qui sera hébergé dans des locaux neufs, représente l’opportunité de rencontres et d’échanges entre les chercheurs européens avec lesquels le Centre est en relation dans le cadre des projets SAF de l’organisation EUMETSAT et des chercheurs français travaillant eux aussi sur les données et les produits satellitaires, dans des disciplines voisines de la météorologie, au premier rang desquelles l’océanographie.