Actualités du monde satellitaire et de la météorologie spatiale

Il y a 50 ans, Météo-France recevait la première image satellite météo


Il y a 50 ans, Météo-France recevait la première image satellite météo

Le 24 décembre 1963, les spécialistes du CMS attendent l’arrivée de la première image émise par le satellite américain TIROS-8, elle est reçue à 12h29 UTC. Photo du bas : le CMS aujourd'hui.


Publié le 23/12/2013 à 13h13 (heure de Paris)

Le 24 décembre 1963, quelques mois après sa création, le Centre de météorologie spatiale (CMS) de Météo-France basé à Lannion réceptionnait, pour la première fois en Europe, une image émise par un satellite météorologique.

Si cette première image laissait à peine deviner la couverture nuageuse sur l'Europe de l'Ouest et le proche Atlantique, elle annonçait déjà la révolution que les satellites ont opérée dans le domaine de la météorologie.

En 50 ans, les satellites sont devenus des outils d'observation de la terre indispensables à la météorologie et à l'étude du climat. Les données satellitaires représentent actuellement plus des trois quarts des données d'observation intégrées aux modèles numériques de prévision du temps (93% pour le modèle global de Météo-France, Arpège). Ils fournissent, en tout point du globe, un nombre considérable d'informations sur la couverture nuageuse, les flux radiatifs, la température de surface de la mer ou du sol, la quantité d'ozone ou la température de l'atmosphère.

Créé aux prémices de la météorologie spatiale, le CMS a largement contribué aux progrès accomplis en matière d’imagerie satellitaire. Il a aujourd’hui la maîtrise de la totalité de la chaîne de traitement des données issues des satellites météorologiques, depuis l’acquisition des mesures jusqu’à l’élaboration et la diffusion des produits. Il fournit notamment en temps réel des données vers le Centre national de prévision de Météo-France basé à Toulouse, le centre opérationnel de la NOAA basé à Suitland (Etats-Unis), ainsi que le centre opérationnel d'Eumetsat à Darmstadt (Allemagne).
Le centre poursuit également d’importantes activités de recherche, pour élaborer les algorithmes et logiciels de traitement des données satellites et préparer l’arrivée des futures générations d’instruments dans l’espace.